lundi 11 mai 2009

T'as des devoirs ?

Comme moi, il vous arrive sans doute d’être nostalgique de votre enfance. Il y a pourtant une chose que je ne regrette pas et qui me rend heureux d’être un adulte : ne plus avoir de devoirs à faire !
Je place en effet les devoirs parmi les 7 plaies de l’enfance avec les piqûres, les pantalons qui grattent, les interros surprises, l’obligation de laisser la lumière allumée pendant les boums, l’acné et le céleri-remoulade.
D’ailleurs, depuis que j’ai commencé à travailler, j’ai toujours mis un point d’honneur à ne pas ramener de boulot à la maison.
Hélas ! Lorsque votre premier entre au CP, ces fichus devoirs en profitent pour sauter dans son cartable et réapparaître ainsi dans votre quotidien. Et là, comme pour le reste, tout dépend de la maîtresse...

Cette année nous avons un exemplaire sympa et un exemplaire pas cool (dieux merci, Joanna n’est pas encore à l’école).. Je m’attarderai surtout sur la pas cool parce que je sens que ça me fera du bien…

La pas cool dicte les devoirs à toute vitesse.
La sympa les note au tableau et note aussi les cahiers à emporter à la maison.

La sympa ne donne pas de devoirs pendant les vacances
La pas cool fait les évaluations après les vacances (alors que la sympa les fait avant) et donne le trimestre entier à réviser. De quoi bien gâcher les vacances des mômes avec à la fois le pensum des révisions et l’angoisse des évaluations de la rentrée.

La pas cool est psycho-rigide. Dernièrement, Baptiste devait diviser des nombres par 25. Il devait donc trouver combien de fois il y avait 25 dans le nombre et calculer le reste. Pour symboliser les « 25 », Sandrine lui avait conseillé de dessiner des carrés (exemple : dans 107, il y a 4 carrés + 7 petits points). Le lendemain soir, Baptiste est revenu tout triste en nous disant que sa maîtresse ne voulait pas qu’il fasse des carrés mais… des bâtons !

Pour ne pas que les séances se transforment en cauchemar, quelques conseils glanés ça et là chez les copains/copines pour accompagner les enfants (je parlerai une autre fois des ados) :

  • les faire dans un endroit calme, sans distraction. N’ayez aucune confiance dans les facultés de concentration et la motivation de vos enfants. A proscrire : les devoirs sur la table de cuisine avec la TV qui hurle dans le salon et la petite dernière qui chouine… A ce sujet, pensez à briefer les autres membres de la famille (surtout les petits) pour qu’ils ne dérangent pas le travailleur…

  • N’attendez pas trop. Si vous allez le chercher à l’école, vous pouvez faire une petite pause avant de commencer (pour prendre le goûter si c’est encore l’heure, par exemple) mais pas trop longue car ensuite ce sera difficile de s’y remettre. Evitez les ondes hypnotisantes et chronophages de la TV.

  • Permettez-lui de faire après ses devoirs quelque chose qui lui plaît. Rien de tel qu’une petite carotte pour nos petits bonnets d’âne…

  • Essayez d’instaurer un rituel avec une heure et un lieu fixe. Il faut que cela devienne aussi « automatique » que de se brosser les dents le matin (bon, d’accord, ce n’est peut-être pas le bon exemple….). Croyez en la force de l‘habitude, c’est votre meilleure alliée, celle qui vous sera particulièrement utile quand il devra ensuite faire ses devoirs seul.

  • La plus importante peut-être : acceptez que votre petit génie ne comprenne pas ! Vous n’êtes pas son prof, ni son coach ! S’il n’arrive pas à faire son exercice, notez-le dans le cahier de liaison. Ca permettra à la maîtresse de revenir sur une explication qui servira sans doute pour d’autres que lui. Et surtout, ne les faites pas pour lui. C’est totalement improductif : votre enfant n’a pas compris et la maîtresse croît que la leçon est assimilée… Sans compter que votre charmant marmot va prendre l’habitude de vous laisser faire par facilité ou, pire, par manque de confiance.

    Et le dernier conseil, le plus important de tous : restez zen !

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